L'article publié la semaine dernière par Alex Usher, Fall 2021 : Stop Fooling Around (lien en anglais), interpelle les gouvernements et les éducateurs canadiens sur la nécessité de s'adapter, une fois de plus, à un contexte en constante évolution. Cette fois, il ne s'agit pas de s'adapter à l'apparition d'une pandémie, mais plutôt à son issue. Ne vous méprenez pas, le changement est un défi, peu importe sa direction. Comme le souligne M. Usher, les gouvernements et les établissements se sont adaptés lorsque la COVID-19 a frappé. Il présente également des données fiables indiquant les changements à venir à mesure que nous sortons de l'emprise de cette pandémie, et nous invite à nous y préparer dès maintenant. Ce que M. Usher met en évidence, entre autres, c'est le manque frustrant de clarté sur la manière dont nous ferons face au nouveau contexte d'émergence et de rétablissement qui s'approche rapidement.
L'action la plus importante que les gouvernements et les établissements peuvent entreprendre en ce moment est de se préparer aux changements à venir et d'annoncer leurs démarches. Nous avons besoin d'un plan. Tout d'abord, nous avons besoin que les gouvernements déclarent des plans cohérents de réouverture, en phases claires. Des plans clairs de la part des gouvernements permettront ensuite aux établissements, aux partenaires et aux étudiants de dresser leurs propres plans.
Personne ne demande une boule de cristal qui offre des garanties, et bien sûr, nous devons être ouverts aux hoquets et même aux reculs en cours de route - ce que nous avons tous prouvé que nous pouvons affronter. Langues Canada et les représentants d'autres secteurs comme le tourisme et l'hôtellerie plaident en faveur de plans clairs de la part des gouvernements, et nous encourageons nos membres à rester en contact à mesure que nous recevons les orientations dont nous avons tant besoin de la part des dirigeants de notre pays. Si la COVID-19 nous a appris à ne rien tenir pour acquis, certains pays et certaines économies sont déjà en mode de reprise, et nous risquons de manquer d'importantes occasions de nous lancer dans notre propre relance si nous ne sommes pas prêts à agir dès que les conditions sanitaires le permettront.
Gonzalo Peralta
Directeur général
Langues Canada
